Le 20 septembre 2017

Monsieur UEMURA Satoshi, maire adjoint de la ville de Kyoto
Monsieur Laurent PIC, ambassadeur de France au Japon
Monsieur SUZUKI Yoichi, ambassadeur du Japon en charge du Kansai, ancien ambassadeur du Japon en France
Monsieur Pierre BUHLER, Président de l’Institut français
Monsieur Eric-Normand THIBEAULT, directeur du bureau Asie-Pacifique de l’Organisation Internationale de la Francophonie
Monsieur Jean-Marc DEFAYS, président de la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF)

Chers Partenaires,
Chers Professeurs,

Au nom de la Société japonaise de Didactique du Français aussi bien que de l’université de Kyoto, je tiens à vous souhaiter la bienvenue à Kyoto, ville millénaire et ancienne capitale de l’Archipel, où l’humanité a conclu il y a vingt ans pour la première fois dans l’histoire la convention relative à l’environnement de la planète contre l’effet de gaz de serre, d’où nous nous sommes inspirés pour mettre en valeur la thématique du congrès, comme « écologie du français et diversité des langues ».

Comment peut-on sauvegarder la diversité linguistique et culturelle au moyen de l’enseignement des langues, entre autres, le français, dans le respect de l’écologie des langues ? Le français peut-il apporter la contribution de nature à préserver l’environnement linguistique et culturel, dans la région où la diversité tant biologique et linguistque et culturelle était au rendez-vous depuis l’aube de l’histoire. La pensée française, à plus forte raison la réflexion en français a consacré tant d’encre en faveur de cette thématique, sans pourtant placer ses valeurs comme le monopole à développer.

Votre présence à Kyoto nous encourage et elle témoigne l’envergure de l’enjeux de débats de nos jours, où la pensée unique soutenue par la langue unique se déploie encore en termes d’efficacité économique. Notre mission noble qu’est le professeur de français, n’est certainement pas destinée à servir cette logique d’inspiration néolibérale.

Même s’il est nommé “congrès régional de la Commission Asie-Pacifique de la FIPF”, ce grand rassemblement constitué de plus de 400 acteurs venus de plus de 50 pays et régions, dépasse largement cette zone géographique vers la portée universelle.

Le Japon ne fait pas partie ni de la Francophonie institutionnelle, ni de la francophonie au sens sociolinguistique du terme, et pourtant que ce congrès est soutenu de manière particulièrement importante par les autorités locales auxquelles j’adresse mes remerciements, en particulier à la Société Japonaise de la Promotion Scientifique ainsi qu’à la municipalité de Kyoto, sans oublier pourtant les partenaires privilégiés comme

  • − l’Institut français,
  • − le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et l’Ambassade de France au JApon,
  • − la Délégation générale du Québec,
  • − l’Ambassade de Belgique,
  • − l’Organisation internationale de la Francophonie,
  • − L’Agence universitaire de la Francophonie,

pour ne citer que des instances internationales.

Vingt ans après le Congrès mondiale de la FIPF à Tokyo, la SJDF a engagé un pari pour cette manifestation aussi prestigieuse qu’importante avec la nouvelle génération qui a consacré des efforts considérables pour vous offirier un accueil de qualité. Vous allez découvrir notre esprit au cours des cinq jours à venir.

Je n’ai plus qu’à vous souhaiter que cette rencontre soit l’occasion d’apprendre, de présenter vos travaux, de discuter avec vos collègues d’autres pays et de créer ou renouer des amitiés, et ce en français, langue de partage.

Je vous remercie.

NISHIYAMA Noriyuki,
Président de la Société Japonaise de Didactique du Français (SJDF)

 

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